Au travers de mes différentes lectures, je trouve fréquemment l’expression « éthique des affaires ». Mais j’ai quelques fois l’intuition que les auteurs ne mettent pas la même signification dans ces mots : certains refusent même l’expression et lui préfèrent par exemple « éthique organisationnelle », « éthique économique », « éthique d’entreprise »… C’est une bataille de mots mais elle me semble importante.
L’enjeu est d’empêcher l’éthique des affaires de devenir une notion si vague qu’on puisse lui attribuer tout et son contraire : plus la notion apparaît comme un amalgame mal délimité, plus elle est perçue comme artificielle. Il n’y a plus qu’un pas pour considérer que c’est un grand bluff : des intentions pieuses mais rien que du vent.
En fait, l’éthique des affaires, en tant que champ d’étude, a trois objets distincts et la confusion que je ressens parfois vient précisément du mélange entre ces trois champs. Lire la suite