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Avao Executive_conférence Emmanuel Druon

Conférence Avao Executive, Emmanuel Druon 26 mai 2016

J’ai eu le plaisir d’assister à une conférence intitulée « Vivre l’entreprise autrement ». Elle était organisée à Nancy par les agences Avao et Executive, le 26 mai 2016. L’invité vedette était Emmanuel Druon, président de la société Pocheco, spécialisée dans la fabrication d’enveloppes de gestion.

Avec sa société et ses collaborateurs, il prouve depuis 1997 qu’il est plus économique de produire de façon écologique. Prenez le temps de l’écouter dans l’interview ci-dessous, proposée par TV5Monde.  Lire la suite

#lmdcho7_dilemme et innovation

le dilemme de l'innovation
Depuis quelques mois, je suis membre d’une communauté de jeunes entrepreneurs et de porteurs de projets  et d’innovation. En un mot, des startupers. Je ne suis pas startuper moi-même, mais j’ai énormément de plaisir à les rencontrer et échanger avec eux.

Pourquoi ? Pour deux raisons majeures.

D’abord, parce qu’entre 2005 et 2015, j’ai contribué à l’essor de belles PME, pionnières du e-commerce : à l’époque, on n’appelait pas ça des start-ups mais c’est pourtant ce que c’était. J’ai même vécu le mythe de la startup qui débute dans un garage, c’est dire !…  Lire la suite

#lmdcho7_happynewyear2016

LaMoraledansleschaussettes.com, sa page Facebook ainsi que le hashtag #lmdcho7 vous présentent leurs meilleurs voeux 2016.  A toutes et à tous, une très belle année : santé, bonheur, plaisir et réussite dans vos projets business.

A très bientôt…

En 2016, prenez vos décisions... sans vous prendre la tête

Symbole de paix après les attentats de Paris novembre 2015

Peace, love and pray for Paris

J’ai le coeur gros aujourd’hui. Comme la majorité des français et des citoyens du monde, j’ai découvert sur mon écran de télé l’horreur des attentats de ce vendredi 13 novembre 2015 à Paris.
Ces images me marquent parce qu’elles ont été prises dans mon pays, près de chez moi pour ainsi dire.

Mais elles me rappellent qu’avant Paris, il y a eu la mosquée de Kano (Nigéria, novembre 2014), l’école de Peshawar (Pakistan, décembre 2014), Charlie Hebdo (Paris, janvier 2015), l’université de Garissa (Kenya, avril 2015)… Et beaucoup beaucoup trop d’autres…°

Moi qui m’intéresse de près aux mécanismes de prises de décision, je me demande particulièrement aujourd’hui ce qui se passe dans la tête de ces meurtriers ; je me demande également ce qui se passe (ou « ne se passe pas », à vrai dire) dans ces esprits pour conserver une telle détermination au moment de donner l’assaut.
Moi qui m’intéresse de près aux dilemmes éthiques, je me dis que mon travail et mes recherches doivent paraître bien futiles aux yeux des kamikazes qui arrosent à la kalachnikov, sans l’ombre d’une hésitation. Aaaaaaah Ethique, vanité des vanités ?

Avec ma tête, je peux décortiquer et faire des hypothèses pour expliquer ce qui se passent dans ces têtes-là. Mais avec mon coeur et avec mes tripes, je refuse (et je refuserai toujours) de comprendre tout-à-fait.
Les chaussettes n’ont pas le moral ce matin. Elle sont en noir, couleur de deuil et de tristesse.

 

° un article de Libération de juin 2015 faisait un point des attaques dites « islamistes » dans le monde : http://www.liberation.fr/planete/2015/06/26/un-an-d-attentats-islamistes_1337738

Que c'est bon d'être méchant !


Il y a quelques jours, je me suis installé confortablement sur mon canapé et j’ai regardé Le loup de Wall Street de Martin Scorsese.

C’est un film sorti en 2013, avec Leonardo DiCaprio en haut de l’affiche : il s’agit de l’adaptation de l’autobiographie de Jordan Belfort, trader au cours des années 80 : ça commence par son ascension fulgurante, sa fortune indécente, ses malversations et ses excès, et ça se termine par sa chute et sa rédemption.
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Mais attention, ce n’est pas fondamentalement un film sur la finance et les traders. En effet, si WallStreet fait partie du décor et que l’un des premiers postes de Belfort est celui de trader, il me semble que le personnage principal est bien plus un vendeur génial ; c’est également un leader charismatique, qui parvient à transmettre ses délires et ses excès à ses équipes ; l’argent n’est pas ici une question de pouvoir mais bien plus une question de fun… Le film de Scorsese raconte la transformation d’un jeune homme ambitieux en un homme qui se permet tout, au delà de toutes limites, se croyant invincible.

J’ai trouvé une critique publiée dans Libération par Didier Péron, qui résume plutôt bien le film : selon lui, c’est un « portrait scorsésien (…) de l’ascension et la chute d’une crapule séduisante guidée par le seul aveuglement de ses instincts avides ». Ok, le film a reçu de nombreuses récompenses mais ça n’en fait pas pour autant un film captivant : les acteurs sont formidables et DiCaprio a un charisme incroyable ! Mais le film dure tout de même 3 heures et ça part dans tous les sens : j’avoue que ça devient un peu longuet… surtout à partir du début 😉

Je retiendrai néanmoins un passage qui me permet de faire le lien avec le travail de Thomas Roulet, professeur et chercheur à l’Université de Bath (un français qui enseigne en Angleterre, dites donc…). Lire la suite

Olivier Torrès

Nous avions déjà écouté Olivier Torrès à l’occasion des conférences Club Prévention Santé, animées en 2015 par Michel Cymès. Vous pouvez retrouvez deux de ces conférences ainsi que nos commentaires ici et . Le voici de retour à l’occasion d’une interview (datant de février 2015) sur Xerfi Canal TV. Ici, il évoque la souffrance des dirigeants de PME et leur capital santé : il rappelle qu’un tel chef d’entreprise est souvent patron patrimonial c’est-à-dire propriétaire du patrimoine de sa boite et que sa défaillance devient « cataclysmique » (dixit O. Torrès). On entendra par « capital santé » aussi bien la santé physique que psychique et O. Torrès estime qu’il y a entre 1 et 2 suicides de dirigeants chaque jour.

Olivier Torres, enseignant chercheur spécialiste de la souffrance des dirigeants

Cliquez pour voir l’interview complète

 

L’une de ses idées fortes est la suivante : le chef d’entreprise fait face à deux grands motifs de stress, à savoir la crainte du dépôt de bilan et la pression liée à la gestion de sa trésorerie ; pour faire face, les mécanismes de pensée positive jouent un rôle majeur et particulièrement « le sentiment de maîtriser son destin ». Créer son propre emploi, c’est créer son propre monde, c’est maîtriser son destin. « Entreprendre, c’est bon pour la santé », voilà la thèse d’Olivier Torrès.

A noter également ce qui me semble être une initiative intéressante : la création avec l’Université de Montpellier d’un observatoire de la santé et la souffrance des dirigeants de PME, des commerçants et des artisans, appelé Observatoire Amarok. En bref, un observatoire qui s’intéresse aux TNS (Travailleurs Non Salariés) qui ne bénéficient pas des services de médecine du travail. De quoi obtenir des chiffres plus précis qui lui permettront peut-être de valider (ou pas) ses estimations sur les suicides des dirigeants.

L’interview est aussi l’occasion de faire la promo d’un de ses bouquins La Santé du dirigeant : de la souffrance patronale à l’entrepreneuriat salutaire, sorti en 2012.

Être reconnu par ses pairs

fabien ball soutenance mémoire coach professionnel ICN

Le vendredi 10 juillet 2015 avait lieu une échéance primordiale pour moi : ma Soutenance Coach professionnel ICN Business School.

Primordiale à double titre. D’abord, il s’agissait de confronter ma pratique du coaching à l’évaluation de mes pairs, plus expérimentés, ainsi qu’à mes superviseurs, beaucoup plus expérimentés.

Ensuite, il s’agissait de présenter le fruit de mon travail sur « Le coach et les dilemmes éthiques du manager ». Les retours ont été particulièrement positifs, aussi bien sur le fond, la forme et sur le style de mon écriture, que sur la pertinence de mes analyses. Par ailleurs, les pistes d’amélioration qui m’ont été proposées (aussi bien par des universitaires que par des coachs séniors) vont m’être utiles pour progresser sur ce (vaste) sujet.

A l’issue de cette dernière épreuve, je suis reconnu par mes pairs pour ma pratique et pour ma façon de traiter le coaching et l’éthique des affaires.

Et si je partageais quelques extraits de ce mémoire, dans de futurs posts ? Et si j’abordais ici également les pistes qui m’ont été suggérées ?…

Michel Cimès - conférence bien-être et travail

En mai 2015, j’évoquais une conférence Bien-être & Travail, animée par Michel Cymès et sponsorisée par Harmonie Mutuelle, à Nancy. Le tour de France des conférences se poursuit : ce même thème a été abordé le 27 mai 2015 à Toulouse et le sera à Orléans le 16 juin.

Je vous propose de retrouver ici un extrait de la conférence de Toulouse. Pourquoi un extrait ? Parce que, grosso modo, le propos est le même ; les intervenants sont les mêmes. Et les blagues sont les mêmes…
C’est la raison pour laquelle la vidéo ci-dessous débute au milieu des questions. Vous pouvez néanmoins retrouver la vidéo dans son intégralité sur le site http://club-prevention-sante.fr/videos/

J’avoue que je reste sur ma faim à propos de certaines réponses données par les intervenants. En particulier sur la question
« Que peut faire le manager intermédiaire pour aider un collaborateur en souffrance, lorsque le top management ne fait rien ou ne met pas en oeuvre des moyens suffisants ? »
Je regrette que le chef d’entreprise ou le médecin du travail n’aient pas été sollicités pour réagir à cette question très concrète et pertinente.

 

 

Conférence bien-être au travail

Le 29 avril 2015 à Nancy, Michel Cymès animait une conférence sur le Bien-être et le Travail, en collaboration avec son sponsor Harmonie Mutuelle. J’y assisté et je souhaitais en faire profiter les fans de Chaussettes.

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de cette conférence. Pour ma part, je retiendrai particulièrement la distinction entre le bien-être et le bonheur : elle me semble cruciale car elle rappelle que l’entreprise n’est pas le monde des bisounours et qu’il n’est pas pertinent d’en attendre plus que ce qu’elle peut proposer.
La dernière partie de la conférence, consacrée aux questions du public, comprend de nombreux témoignages et des questions intéressantes (une intervention a été coupée au montage mais c’est franchement pas plus mal) ; j’ai relevé deux questions qui me semblent pertinentes à propos du burnout.

  • La première (à 1h19) est celle d’un salarié à propos de la meilleure façon d’aider un collègue qu’on sent au bord du burnout
  • La seconde (à 1h29) est celle d’un chef d’entreprise qui s’interroge sur les recours possibles face à un simulateur

Une autre conférence sur le même thème aura lieu à Toulouse le 27 mai prochain : même animateur mais intervenants différents. Réponses différentes ?

A noter que le site club-prevention-sante.fr met à disposition l’ensemble des conférences enregistrées sur d’autres sujets, tels que les « troubles du sommeil », « comment bien vieillir ? », « bien bouger pour bien vivre » ou « prendre soin de son coeur ».
Je reste attentif à la mise en ligne de la conférence de Toulouse…

Edit du 4 juin 2015 : en surveillant la mise en ligne de la vidéo concernant la conférence de Toulouse, je viens de constater qu’une troisième conférence était prévue le 16 juin à Orléans… Ce qui en fait le thème le plus abordé.
Là encore, je surveillerai l’arrivée de la prochaine vidéo.

Au travers de mes différentes lectures, je trouve fréquemment l’expression « éthique des affaires ». Mais j’ai quelques fois l’intuition que les auteurs ne mettent pas la même signification dans ces mots : certains refusent même l’expression et lui préfèrent par exemple « éthique organisationnelle », « éthique économique », « éthique d’entreprise »… C’est une bataille de mots mais elle me semble importante.

L’enjeu est d’empêcher l’éthique des affaires de devenir une notion si vague qu’on puisse lui attribuer tout et son contraire : plus la notion apparaît comme un amalgame mal délimité, plus elle est perçue comme artificielle. Il n’y a plus qu’un pas pour considérer que c’est un grand bluff : des intentions pieuses mais rien que du vent.

En fait, l’éthique des affaires, en tant que champ d’étude, a trois objets distincts et la confusion que je ressens parfois vient précisément du mélange entre ces trois champs. Lire la suite